
















Les Marais de Brière
Un sanctuaire pour les amoureux de nature.
La beauté de ces majestueux marais s’imposera à vous avec ses grands espaces, sa faune et sa flore, le charme de ses maisons aux toits de chaume, sans oublier la brume du matin, le silence des oiseaux ou les premiers rayons du soleil rasant les roseaux…
Ici tout invite à l’abandon, à s’évader dans l’espace et le temps, à vivre à un autre rythme et à profiter de la magie des lieux…

Un peu d’histoire
Les Marais de Brière

Le littoral, très découpé, abrite un ensemble de cuvettes marécageuses séparées par des seuils granitiques : le Sillon de Bretagne, les îles de Brière, les coteaux guérandais et la presqu’île du Croisic. Du «Pays noir» de Brière, où abonde la tourbe, jusqu’à l’océan, le voyageur découvre une infinie variété de paysages, centrée toutefois autour d’un élément commun : l’eau !
Son originalité tient également dans son statut juridique : cet espace est en effet la propriété indivise des habitants des vingt et une communes riveraines. C’est en 1461 que fut proclamée la reconnaissance officielle de cette propriété par les lettres patentes de François II, duc de Bretagne. Aujourd’hui encore, les Briérons continuent à jouir de ce privilège et à gérer leur marais.
La Brière est une immense dépression lagunaire où, depuis 10 000 ans, les transgressions marines successives ont permis la sédimentation des argiles bleues. Au néolithique, elle passe des paysages forestiers primitifs aux faciès lacustres, puis marécageux. De nombreux menhirs et dolmens témoignent de l’occupation humaine dès cette époque ; certains mégalithes, mis en place avant la formation du marais, sont désormais enfouis dans la tourbe tout comme ces arbres «fossiles» appelés mortas par les Briérons (chênes et bouleaux). Au cours des siècles, les paysages sont modifiés par le tourbage, le pacage, la coupe du chaume, la pêche et la chasse. Avec le déclin progressif de ces usages, le comblement naturel s’accélère : les essences pionnières (saules, bouleaux, chênes) évoquent déjà un retour progressif aux panoramas originels.
Pour découvrir les marais au fil de l’eau
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de notre accueil avant votre venue ou le jour même pour réserver une promenade en chaland (barque). Du tour classique à la prestation sur-mesure au lever du jour, au coucher du soleil, en mode pic-nic ou à la découverte de la faune… nous saurons vous proposer la formule idéale.
Un petit archipel au coeur des marais
Saint Joachim

Saint-Joachim, cerné d’eau, se compose en fait d’un archipel de sept îles, (terres surélevées au milieu du marais), reliées à la terre ferme par un accès : Aignac, Bais, Brécun, Fédrun, Mazun Ménac et Pendille.
Sur la pittoresque île de Fédrun, vous pourrez contempler un nombre important de chaumières, l’habitat traditionnel. Elles ont toutes leur accès particulier à la curée, où est stationné le chaland familial.
Sur l’île de Fédrun, des guides proposent de vous emmener à la découverte des marais à bord de leur chaland, une barque à fond plat, conduite uniquement à la perche. Cette balade permet de sillonner les canaux, appelés ici curées, ainsi que les piardes (plans d’eau peu profonds) bordées de roselières. Vous découvrirez ainsi, au fil de l’eau, ce monde secret où vivent hérons, canards, poules d’eau, écrevisses, ragondins… et un certain nombre d’espèces végétales que l’on ne trouve que dans ce milieu particulier.